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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 19:24

 

  Quelques gymnospermes 

 

Ce sous-embranchement comporte essentiellement des plantes ligneuses à fleurs unisexuées ; les fleurs femelles ont « des carpelles ouverts montrant leurs ovules à nu » (Cuénod & al. 1954).

 

Nous ne revenons pas sur les arbres de cette catégorie utilisés comme plantes d’ornement dans Tunis et banlieue, illustrés précédemment. Il s’agit de Cycas revoluta,  Araucaria heterophylla, Pinus halepensis, Cupressus sempervirens et Platycladus horizontalis.

 

Famille : Cupressacées

 

Tetraclinis articulata   (VAHL)*** = faux thuya ou thuya de Berbérie, عرعار (‘ar’ar) : 

               

                BARDIN P. L. (1899) : 485 Callitris quadrivalvis RICH.

                BOUARROUJ N et al. (non daté) : 3, Callitris articulata,  thuya articulé, عرعار (‘ar’ar)

                CUENOD A. & al. (1954) : 30, 26,  fig.11 Callitris articulata

                LE FLOC’H E. (1983) : 36 = ‘ar’âr (Callitris articulata)

                LE FLOCH E. et al. (1989) : 56, fig. 1, pl. 16,20A

                OZENDA P. (1991) : 90-91

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 34, pl. 2, fig.46 Callitris articulata (VAHL)

 

Son aire de distribution est limitée à l’Afrique du Nord, Malte et le sud de l’Espagne. On le trouve indifféremment sur des sols calcaires ou siliceux mais bien drainés et uniquement à une altitude inférieure à 1500m.

 

 

image0-4.jpg

Jebel Nahli : 30 nov. 96

 

 

image0-5.jpg 

 Jebel Behlil : 24 octobre 2004 

 

  

numerisation0004.jpg

Tunis Belvédère  novembre 1996

  

 

Callitris-articulata2.jpg

Tunis Bevédère mai 1996 

 

 

 

Juniperus oxycedrus L. = genévrier oxycèdre :  طاقة (taga) 

               

                BAYER E. & al. (1990) : 10, 11

                BOUARROUJ N et al. (non daté) : 3, طاقة (tâga)

                BURNIE D., HALL. D. & ROSE F. (1995) : 34

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 76

                COOMBES A.J. (1993 éd. franç.) : 47

                CUENOD A. & al. (1954): 31, 27

                GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : 66, 67 (J. oxycedrus macrocarpa)

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°21

                LE FLOC’H E. (1983) : 38 = طاقة (tâga), taggâya

                LE FLOCH E. et al. (1989) : 60, طاقة (tâga) fig. 2, pl. 17-19

                LIPPERT W. & PODLECH D.(1994) : 208

                OZENDA P. (1991) : 90

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : pl.1-313

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 36 , pl.2, fig. 48

                SBF Tunisie 2006 : 26

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 60, 61

 

 

Le Juniperus oxycedrus ou arbre à cade est un arbuste à petites feuilles en aiguilles verticillées par trois qui comportent deux bandes blanches en dessous. Il est dioïque, c’est-à-dire que fleurs mâles et fleurs femelles poussent sur des pieds distincts. Les fruits sont de petits cônes à écailles collées (galbules), verts puis d’un brun-rouge brillant. Ils sont comestibles frais, servent à la fabrication d’une eau-de-vie et sont utilisables comme aromates.

Le Juniperus oxycedrus est employé en pharmacologie. L’huile de cade tirée de son bois ou de ses racines est utilisée surtout en dermatologie. Il est utilisé comme vermifuge et antimite.

 

image0-9.jpg

 Ghar el Melh : 12 oct. 97 

 

Juniperus-oxycedrus.jpg

Ghar el Melh 12 octobre 1997 

 

Juniperus phoenicea  L. = genévrier de Phénicie : عرعار (arâar)

 

                BAYER E. & al. (1990) : 10, 11

                BOUARROUJ N et al. (non daté) : 3, عرعار (arâar)

                BURNIE D., HALL. D. & ROSE F. (1995) : 34

                CHAIEB M. & BOUKHRIS M. (1998) : 33 عرعار (arâar, afess)

                COEN M.  &  BOUCHER Ch.  (1995) : 66

                CUENOD A. & al. (1954): 32, 28

                GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : 66, 67

                LE FLOC’H E. (1983) : 39 = عرعار (’ar’âr)

                LE FLOCH E. et al. (1989) : 62, fig. 3, pl. 17, 18, 20 عرعار

                LIPPERT W. & PODLECH D.(1994) : 208, 209

                OZENDA P. (1991) : 91

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : ph.2

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 36, pl. 2, fig50

                SBF Tunisie 2006 : 25, 134, 385

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 60, 61

 

 

Le Juniperus phoenicea se distingue du précédent par ses petites feuilles imbriquées sur 4 ou 6 rangs d’un bleu vert ressemblant à des écailles (feuilles squamiformes). C’est, lui aussi, un arbuste dioïque. Les fruits sont des galbules verts puis marron-rouge. Feuilles et fruits sont toxiques même si cet arbuste trouve une utilisation pharmaceutique.

 

 

image0-10 

Cap Bon , Douala : 26 oct. 97  

 

Famille Ephédracées

 

Des quatre espèces d’Ephedra recensées en Tunisie par CUENOD  & al. (1954), nos sorties dans les environs de Tunis ne nous en ont fait observer qu’une seule.  

 

Ephedra  cf. fragilis Desf. = Ephèdre fragileعلندة (alenda)

 

 

                BAYER E. & al. (1990): 10 ; 11

                BOUARROUJ N et al. (non daté) : 3, علندة (alenda)

                BURNIE D., HALL. D. & ROSE F. (1995) : 35 

                CUENOD A. & al. (1954): 39, 32 

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962)  : 41

                SBF Tunisie 2006 : 515

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 60

 

Ephedra fragilis est une plante buissonnante dioïque, grimpante ou rampante, pouvant atteindre jusqu’à 5m de hauteur. Les feuilles sont peu visibles. La fleur femelle donne deux graines entourées de bractées qui deviennent rouges et charnues formant un pseudo fruit.

 

image0-40.jpg

Gammarth : 6 juin2006, pied mâle

 

 

image0-39.jpg 

Gammarth : 6 juin 2006, pied mâle

 

 

image0-38

Gammarth 6juin 2006,  pied femelle

 

 

 

 

 

 

*** Toutes les références bibliographiques sont mentionnées en fin de notre article du 28 octobre 2010 (« Arbres et arbustes du côté d’El Menzah article 2 et ouvrages consultés »). Elles permettent de trouver d’autres illustrations des espèces ici figurées et surtout les considérations botaniques et environnementales qui s’y rapportent. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 15:47

 

IMAGES DE LA FLORE TUNISIENNE

(article 6)

 

Quelques cryptogames

 

Nous interrompons provisoirement le recensement des arbres et autres plantes d’ornement visibles dans la proche banlieue de Tunis pour aborder les plantes dites sauvages rencontrées dans la nature, celles qui réellement représentent la flore tunisienne. Nous ne nous sommes occupés que des végétaux vascularisés encore dits supérieurs. C’est dire que des pans entiers de la vie végétale ne seront pas évoqués dans ce blog. Ce sera le cas, en particulier, de la flore marine (algues vertes, brunes ou rouges), des mousses et également des champignons (l’appartenance de ces derniers au règne végétal leur est d’ailleurs de plus en plus déniée). Cette exclusion des plantes non vasculaires est due principalement à notre incompétence dans ce domaine. On peut dire aussi qu’elles ont échappé à notre observation ou qu’elles n’ont pas été activement recherchées.

 

Cependant, et comme un unique clin d’œil fait à ces deux grands groupes que sont les algues et les champignons, voici deux photos d’un très banal lichen que nous ne nous hasarderons pas à déterminer et qu’on remarque fréquemment encroûtant les rochers. Les lichens, on s’en souvient, sont formés par la très étroite association, pour leur bénéfice mutuel, d’une algue et d’un champignon vivant en symbiose.


 

Lichen.JPG

mai 2010

                        

                             Lichen-

                              mai 2010


 

 

 

Nous présentons dans cet article deux plantes vasculaires qui ne produisent pas de fleurs entrant donc dans la catégorie des  cryptogames vasculaires. Avec d’autres plantes actuelles ou fossiles CUENOD et al. (1954) et OZENDA (1991) les regroupent sous la dénomination « Ptéridophytes ». Il n’est peut-être pas inutile de rappeler la définition des cryptogames ; ce sont des plantes dont les organes reproducteurs sont peu apparents (LE PETIT ROBERT 2007).

 

 

1- Selaginella denticulata P. Beauv. = sélaginelle denticulée

 

Fam. : Sélaginellacées

 

                CUENOD A. & al. (1954)*** : 27, 20, 21

                BAYER E. & al.(1990)  : 8, 9

 

Cette espèce rampante et aplatie est la seule de ce genre et de cette famille signalée en Tunisie (CUENOD A. & al. 1954). Nous l’avons observée fixée sur des rochers humides.

 


image0-51-copie-1.jpg

Jebel bou Kornine 13 fév. 2006 

 

 

2- Asplenium ceterach L. = capillaire dorée

 

Fam. : Aspléniacées

 

                    BOUARROUJ N et al. (non daté) : 2, capillaire dorée

                COEN M.  &  BOUCHER Ch.  (1995) : 65 (Ceterach officinarum)

                CUENOD A. & al. (1954): 8, 11.  = Ceterach officinarum (Willd) 

                LE FLOC’H E. (1983) : 35 (hachichet ez-zhahab)

                LIPPERT W. & PODLECH D.(1994) : 206, 207 = Ceterach officinarum 

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 25, pl.1 fig. 12

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 56 Ceterach officinarum DC., 57

 

Habituellement, dans l’esprit de la majorité des tunisiens, les fougères sont associées aux forêts denses de chênes-liège de la région d’Aïn Draham, dans le nord-ouest du pays. Parce qu’elles y abondent. Or, parmi les 23 espèces de la classe des Filicinées distinguées en Tunisie par CUENOD & al. (1954), Asplenium ceterach est une des rares fougères que l’on peut observer communément sans trop s’éloigner de Tunis ; sa présence, sur des rochers, est en effet signalée aussi bien au Jebel Bou Kornine qu’au J. Ressas. Leurs frondes (c’est ainsi qu’on dénomme les feuilles de fougères) sont découpées mais sans atteindre l’aspect finement persillé de bien d’autres fougères.


 

image0.jpg

  Mornag 16/11/1997


 

 

*** Toutes les références bibliographiques sont mentionnées en fin de notre article du 28 octobre 2010 (« Arbres et arbustes du côté d’El Menzah article 2 et ouvrages consultés »). Elles permettent de trouver d’autres illustrations des espèces ici figurées et surtout les considérations botaniques et environnementales qui s’y rapportent. 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 16:11

ARBRES ET ARBUSTES DU CÔTE D’EL MENZAH

                     Article  4  

 

 

1 – Pinus halepensis MILL. = pin d’Alep : snouber صنوبر

 

            Fam. : Pinacées

 

                BOUARROUJ N et al.*** (non daté) : 3, صنوبر

                CHAIEB M. & BOUKHRIS M. (1998) : 47 (snouber)

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 57

                COEN M.  &  BOUCHER Ch.  (1995) : 68

                CUENOD A. & al. (1954): 34, 30, fig.12

                GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : 61, 50

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°30

                LE FLOC’H E. (1983) : 41 = snûber

                LE FLOCH E. et al. (1989) : 67, pl. 22

                LIPPERT W. & PODLECH D.(1994) : 208, 209

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : ph.3, pl.1-315    

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 39, pl.2 fig.55

                RHAIEM N.  (1996) 

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 58, 59

 

 

Arbre répandu sur tout le pourtour méditerranéen, le pin d’Alep est un élément familier du paysage tunisien. Ce résineux participe très largement au plan de reboisement du pays. Son feuillage dense et généreux offre aux randonneurs accablés de soleil un ombrage et des moments de répit très appréciés. Ses feuilles souples et longues, ou aiguilles, forment de véritables tapis brunâtres dans les bois et forêts. Le risque de départs d’incendies est réel dans les périodes de grande sècheresse. Pour s’en prémunir, le service des forêts ménage et entretient de larges coupe-feu qui lacèrent les montagnes et collines où il est planté.

On observe souvent, suspendus à leurs branches, des nids soyeux construits par des colonies de chenilles processionnaires. Ces larves de petits papillons se nourrissent des aiguilles du pin provoquant, de ce fait, des ravages dans la pinède. Autre source de nocivité liée à cet insecte : de minuscules poils urticants libérés par le vent peuvent occasionner à l’homme et à des animaux divers des troubles sévères épidermiques et respiratoires.

Les graines de ce pin, munies d’ailes fragiles et abritées sous les écailles du cône,  sont ici appelées « zgougou ». Nous n’apprendrons rien  au lecteur tunisien en précisant que ce zgougou est l’ingrédient principal qui rentre dans l’élaboration d’un entremets crémeux très savoureux confectionné, surtout en milieu citadin, pour la fête du Mouled qui commémore la naissance du prophète.

Le pin d’Alep est planté dans de nombreux jardins privés d’El Menzah mais aussi dans les squares, avenues et autres espaces publics

 

 

image0-11.

  Tunis, parc du Belvédère : nov. 96 

 

 

 

Pinus-halepensis.JPG

El Menzah 3 novembre 2010

 

   

2- Populus nigra L. = peuplier noir  صفصاف safsaf : 356, 467

  

               Fam. : Salicacées

  

                BIANCHINI F. & CARRARA PANTANO A. (1975) : n°147     

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 90

                COOMBES A.J. (1993 éd. franç.) : 289           

                LE FLOC’H E. (1983) : 71 = safsâf

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : 172, 173

                POTTIER-ALAPETITE G. (1979-1981) : 6

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) :259, pl.18 fig.645

                RHAIEM N.  (1996)

 

En fait, il s’agit probablement d’un cultivar que les municipalités utilisent comme arbre d’alignement. A l’état naturel il se trouve de préférence en milieu humide, en bordure des oueds. Le nom couramment utilisé en Tunisie pour désigner le peuplier est « Safsaf » صفصاف , dénomination qui est également celle  du saule (Salix). Ceci n’est pas choquant outre mesure puisque ces deux arbres appartiennent à la même famille des Salicacées. Notons cependant que, pour le peuplier noir, certains dictionnaires Arabe-Français proposent Haour de Perse حَوْرفارسِي , ce qui impliquerait que cette essence aurait été introduite en Afrique du Nord depuis des provinces orientales.

 

 

numerisation0005.jpg

Boulevard du 7 novembre     décembre 1996

 

numerisation0007.jpg

Boulevard du 7 novembre     décembre 1996

 

 

 

 

  

 

003.JPG 

Novembre 2010

 

3 Acacia saligna H. L. WENDL. =  mimosa bleuâtreH. H. L. Wendl. L. Wendl.

 

            Fam. : Mimosacées

 

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : ph.50 = A. cyanophylla

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 102 = A. cyanophylla LINDLEY

 

 

 

numerisation0008.jpg

Mars 97 : Gammarth (environs de Tunis) 

 

 

 

image0-101.jpg

  Mars 97 : Gammarth (environs de Tunis) 

  

A propos de cette plante, rappelons la mise en garde maintes fois énoncée par les botanistes : une triple source de confusion est rendue possible due au fait que les vocabulaires scientifique et vernaculaire utilisent parfois les mêmes termes mais en les appliquant à des genres différents. Ainsi, nous avons vu précédemment que l’arbre communément appelé « acacia » en français relève en fait du genre Robinia. Le genre Acacia, regroupe ces espèces souvent reconnaissables par leurs  amas de fleurs en boules jaunes et auxquelles, en français, on attribue le nom de «  mimosa ». Le genre Mimosa existe bel et bien et englobe un certain nombre de  plantes, dont Mimosa pudica L., désignée « sensitive » parce que ses feuilles se rétractent et se replient au moindre contact. Originaire d’Amérique du Sud et répandue dans les zones tropicales d’Afrique et d’Asie, il ne semble pas qu’elle ait été introduite en Tunisie. Nous avons pris d’elle cette photo au Vietnam.

 

 

 

 

     mimosa pudica L.

   Vietnam   9 mars 2009

 

L’unique espèce du genre Acacia poussant de façon spontanée en Tunisie est le gommier ou Acacia raddiana SAVI (= A. tortilis (FORSSK.)) mais cet arbre, propre aux zones sahariennes, n’est présent qu’autour du Chott Jerid et au Bou Hedma (LE FLOCH & al. 1989). De longue date, plusieurs espèces d’Acacia ont été introduites en Tunisie, la plus fréquente étant A. saligna qui joue un rôle important dans la fixation des dunes et comme apport fourrager accessoire. Aussi le voit-on un peu partout, dans la campagne et aussi dans les espaces publics et jardins. Sa floraison au printemps fait apparaître ses multiples grappes de mimosa d’un jaune éclatant mais qui n’ont pas la fragrance du mimosa des fleuristes (Acacia dealbata LINK.).

 

4 - Ailanthus altissima (MILL.) = vernis du Japon = ailanthe glanduleux 

 

                 Fam.  : Simarubacées 

 

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 180

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°79

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : 134, 135

                POTTIER-ALAPETITE G. (1979-1981) : 460.) = A. glandulosa DESF.

               

Originaire d’Extrême-Orient, cet arbre au port majestueux se voit de façon très courante dans les jardins de Tunis, de sa banlieue et même dans des terrains vagues. Il s’agit en effet d’une essence envahissante dont la propagation est favorisée par ses graines ailées (samares). Du fait de ses racines traçantes il constituerait un danger pour les habitations.

 

 

image0-96.jpg 

Tunis , Cité-Jardins : 17 juin 2003 

 

 

image0-95.jpg 

Tunis: Juin 2001 

 

 Ailanthus-altissimus.JPG

El Menzah    novembre 2010 

 

 

Ailanthus-altissimus-.JPG

El Menzah   novembre 2010  

 

 

 

5 - Schinus molle L. = faux poivrier pleureur 

       Fam : Anacardiacées

               BARDIN P. L. (1898) : 194

                BARTELS A. (1994) : 110

                BAYER E. & al. (1990) : 94, 95

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°165

                LE FLOC’H E. (1983) : 150

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : pl.10-362

                POTTIER-ALAPETITE G. (1979-1981) : 488

                RHAIEM N.  (1996) :

                SCHONFELDER I. & P. (1989) : 142, 143

 

Ce bel arbre, auquel le feuillage pendant confère un certain romantisme, est originaire d’Amérique du Sud ; il appartient à la même famille que le pistachier ou le lentisque qui, par contre, est proprement méditerranéen.

  

 

 

image0-48.jpg

 Jardin Douar-Chott (banlieue nord Tunis) : 15 déc. 

 

Schinus-molle2.JPG 

Notre-Dame novembre 2010 

 

 

 

Schinus-molle.JPG

Notre-Dame  novembre 2010

 

*** Toutes les références bibliographiques sont mentionnées en fin de notre article du 28 octobre 2010 (« Arbres et arbustes du côté d’El Menzah article 2 et ouvrages consultés »). Elles permettent de trouver d’autres illustrations des espèces ici figurées et surtout les développements botaniques qui s’y rapportent.

 

A research  team  from the National Gene Bank visited the site of the oldest  Tunisian olive tree in « Eshraf » - Elhaouaria.

Samples from the tree were colled in the objective of its genetic characterization and multiplication

 

   

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 15:59

ARBRES ET ARBUSTES DU CÔTE D’EL MENZAH

Article  3

 

 

 

Nous continuons nos  déambulations dans le quartier d’El Menzah. La rue El Moez et ses abords immédiats montrent une grande variété d’arbres d’alignement. Alternant avec les Melia azedarach vus précédemment, on peut y voir :

 

 

1 - Tipuana speciosa  BENTH.= T. tipu  (BENTH.) = Macharium speciosum :

 

          Fam. : Fabacées

 

             BARTELS A. (1994) *** : 96 (Tipuana tipu)

             RHAIEM N.  (1996) : (Tipuana tipu)

 

Cet arbre est largement représenté en centre ville (entre autres, rue de Rome, rue d’Angleterre) ; il forme également de beaux alignements avenue Jugurtha, dès son départ de la place Pasteur. Ses multiples petites fleurs d’un jaune vif donnent des fruits secs ailés, appelés samares.

 

 

B23.jpg

  Tunis, Mutuelleville : 7 déc. 96

 

B24.jpg

 Tunis, El Omrane : juin 98

 

 

 

tipuana-tipu-samares.JPG

  El Menzah 10 sept.2010 

 

 

  

2 - Sophora  japonica L.  = sophora du Japon

            Fam. : Fabacées

 

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 246

                COOMBES A.J. (1993 éd. Franç.) : 200

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994): n°167

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995): 116, 117

                RHAIEM N.  (1996)

 

Il est originaire d’Extrême-Orient ; il est caractérisé par ses fleurs blanc crème et par ses gousses à nombreux étranglements.

 

 

 

B26.jpg

  Tunis, rue Palestine : déc. 96

 

 

DSC01135 

 

DSC01141.JPG

 El Menzah, rue El Moez : 10 sept.2010 

 

   

3- Ficus nitida  BLUM 

            

            Fam. : Moracées

 

 

 POTTIER-ALAPETITE G. (1979-1981) : 23

             RHAIEM N.  (1996) 

 

 

 

 Ce sont les arbres qui, en centre ville, bien taillés au carré et disposés en quatre rangées parallèles, font tout le charme de l’avenue Bourguiba, ex avenue Jules Ferry. Il y avait autrefois, dans la presse locale, une rubrique intitulée «  sous les ficus » où étaient colportés tous les potins de la ville.

 

 

image0-23-copie-1.jpg

El Menzah : 7 déc. 96

 

 

Ficus nitida

  El Menzah : 10 sept. 2010 

 

 

 

  4– Maclura pomifera (RAF.) = oranger des Osages 

            Fam. : Moracées

 

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 156

                COOMBES A.J. (1993 éd. Franç.) : 220

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°132

                RHAIEM N.  (1996)

 

Originaire de d’Amérique du Nord, cet arbre donne des fruits, ou plutôt des agglomérats de petits fruits, non comestibles de la taille d’une grosse orange, d’aspect grumeleux et de couleur jaune verdâtre. En dehors du parc du Belvédère, on le trouve à El Menzah, formant des alignements dans une rue perpendiculaire à la rue El Moez.

 

 

 

image0-24.jpg

 Tunis, parc du Belvédère : nov. 97 

 

 

DSC01136.JPG 

  El Menzah : 10 sept. 2010

 

 

5 – Robinia pseudoacacia  L. = robinier ou faux acacia

          Fam. : Fabacées

 

                AICHELE D. & R. et  SCHWEGLER H.W. & A. (1981, 3è éd. 1991) : 117

                BARDIN P. L. (1898) : 201

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 247, 248

                COOMBES A.J. (1993 éd. Franç.) : 199

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°261

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : 118, 119

                QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : 516

 

Cet arbre est également originaire d’Amérique du Nord. Nous n’en avions au départ observé qu’un seul spécimen, planté sur un trottoir d’une rue d’El Menzah. Depuis nous en avons vu quelques autres, pas très nombreux, dans des rues ou des jardins de la cité En Nasr ou d’autres quartiers d’El Menzah. Plusieurs sites du Web proposent des recettes de beignets à partir des fleurs de cet arbre.

  

B25 

 Tunis, El Menzah 5 : mars 98 

 

 

Robinia-pseudoacacia.JPG 

  Tunis, El Menzah 5 : 25 oct. 2010  

 

 

*** Toutes les références bibliographiques sont mentionnées en fin de notre article du 28 octobre 2010 (« Arbres et arbustes du côté d’El Menzah article 2 et ouvrages consultés »). Elles permettent de trouver d’autres illustrations des espèces ici figurées et surtout les développements botaniques qui s’y rapportent.

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:30

ARBRES ET ARBUSTES DU CÔTE D’EL MENZAH

ARTICLE 2

ET

OUVRAGES CONSULTES

 

Il va de soi que toutes les plantes citées dans les articles consacrés à El Menzah sont bien présentes dans cette banlieue même si certaines des photos les illustrant ont été prises ailleurs.

A la fin de cet article, on trouvera la liste des ouvrages consultés. Les trop nombreux sites Internet utilisés ne peuvent pas être cités ; seule entorse à ce choix : le site de la Société Botanique de France qui présente d’excellentes photos prises lors du voyage botanique réalisé en 2006 en Tunisie septentrionale.

 

Pour les espèces mentionnées dans le précédent article voici les références s’y rapportant, par ordre alphabétique des auteurs. Les noms d’espèces (en caractères gras) sont suivis de leur nom vernaculaire en français ou en arabe tunisien quand il nous est connu. Font suite les indications de famille et les lieux et dates de prise des photos. Sont mentionnées les pages où l’espèce en question est traitée, et, en bleu, les pages où elle est illustrée. En cas de synonymie, l’appellation différente de celle ici adoptée est indiquée. Les auteurs des flores classiques de Tunisie, CUENOD & al. (1954) et POTTIER-ALAPETITE (1979-1981) ont attribué un numéro d’ordre à chaque taxon ; nous le rappelons ici en caractères gras. Ce mode de présentation sera conservé pour tous les articles à venir.

 

Cycas revoluta = sagou du Japon

                Fam. : Cycadacées

               pépinière El Bahri (Mornag) : 3 décembre   

               BARTELS A. (1994) : 58

               CASTRILLON B.V. (1988) : 10

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°18

 

Araucaria heterophylla (Salisb.)

                Fam. : Araucariacées               

               Portpunique : 8 février

               LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°9 (A.excelsa)

 

Cupressus sempervirens L. f. pyramidalis TARG.  = cyprès toujours vert

                Fam. : Cupressacées 

Tunis, cimetière du Borgel : 5 janv.

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 65 

                COOMBES A.J. (1993 éd. Franç.) : 43

                CUENOD A. & al. (1954): 33, 28= f. stricta MAIRE

                GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : 65

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°17

                LE FLOC’H E. (1983) : 41 = sarual

                LE FLOCH E. et al. (1989) : 65, fig. 4, pl. 21

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : 68, 69

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : pl.1-314

                SBF Tunisie 2006 : 388, 391

SCHONFELDER I. & P. (1989) : 60, 61

 

Cupressus sempervirens L.f. horizontalis (MILL.) cyprès toujours vert:  cerouel

                Fam. : Cupressacées

               Tunis : déc.96

                CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : 65 

                CUENOD A. & al. (1954): 33, 28

                POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : 68, 69

 

Platycladus orientalis (L.) = thuya d’Orient ou de Chine

                Fam. : Cupressacées

               Tunis, parc du Belvédère : nov.97

                ANPE (c) (Biota orientalis)

                BIANCHINI F. & CARRARA PANTANO A. (1975) : 43 (Thuya orientalis)

 

 

Dans de nombreuses artères de Tunis et d'El Menzah, et tout particulièrement dans l’avenue Charles Nicolle qui relie Tunis à l’Ariana, début juin, avant même que les feuilles ne poussent, puis plus tard au tout début de l'automne, les jacarandas se parent d'énormes grappes de fleurs bleues. C'est alors une symphonie en bleu, une pure merveille !

 

Jacaranda mimosifolia D. Don = jacaranda à feuilles de mimosa = flamboyant bleu

                Fam. : Bignoniacées

                BARTELS A. (1994) : 105

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°245

                RHAIEM N.  (1996)

 

C 93 Jacaranda mimosaefolia

 

 

 

                1-Tunis, El Omrane : juin

 

C 94 Jacaranda mimosaefolia

 

                2-Tunis, av. de la Liberté : 23 mai

 

L’avenue Charles Nicolle, face à la coupole olympique, semble être la seule artère de Tunis ou de sa proche banlieue qui soit plantée de grévilléas.

Au mois de mai, le bord de cette avenue rutile de l’orange éclatant de leurs inflorescences en grappes.  

 

Grevillea robusta A. Cunn. = grévilléa géant

                Fam. : Protéacées

                BARTELS A. (1994) : 84

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°121

image0-77

 

 

 

 

 

                1-Tunis, av. Charles Nicolle : déc.

 

image0-78-copie-1.jpg 

                2-Tunis, El Menzah : mai

                

Il est, ci-dessous, question d’un arbre beaucoup plus répandu dont les fleurs répandent un parfum suave. Les feuilles sont caduques mais les fruits persistent durant la saison hivernale.

 

Melia azedarach L = lilas de Perse

                Fam. : Méliacées 

                BARTELS A. (1994) : 102

                BURNIE D., HALL. D. & ROSE F. (1995) : 133

                GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : 164 (lilas des Indes)

                LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : n°254

                POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : ph.86,87

                POTTIER-ALAPETITE G. (1979-1981)  : 460

                RHAIEM N.  (1996) :

                ZOUARI T. (1981) : t.1, 24, fig.53

 

C29.jpg

                1-Tunis, Mutuelleville : 7 déc.

 

Melia-azedarach.jpg

2- Mutuelleville  mai

 

 

  DSC01217

                2-Tunis, Mutuelleville : mai 97

 

 

 

 

OUVRAGES   DE   REFERENCE

 

AICHELE D. & R. et  SCHWEGLER H.W. & A. (1981, 3è éd. 1991) : Guide des fleurs sauvages. Hatier, 397 pp., 736 phot. coul.

ANPE (a) (Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire) Tunis : Arbres et arbustes des rues et des avenues de Tunis. (Poster).

ANPE (b) (Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire) Tunis : Les jardins fleuris de Tunis, Les  grimpants. (Poster).

ANPE (c) (Ministère de l’environnement et de l’aménagement du territoire) Tunis : Les arbustes, arbrisseaux et sous-arbrisseaux. (Poster).

BARDIN P. L. (1898-1899) : Catalogue méthodique et raisonné des plantes vasculaires de Carthage et de ses environs avec indication des plantes médicinales indigènes. Revue tunisienne, 1898, 95-110, 183-203, 372-378, 509-516 ; 1899, 96-106, 189-203, 353-359, 472-485.

BARTELS A. (1994) : Guide des plantes tropicales. Plantes ornementales, plantes utiles, fruits exotiques. Eugen Ulmer éd., 384 p., 387 phot. coul.

BAYER E., BUTTLER K.P., FINKENZELLER X. & GRAU J. (1990) : Guide de la flore méditerranéenne. Caractéristiques, habitat, distribution et particularités de 536 espèces.  Delachaux et Niestlé,  287 pp., Neuchâtel (Suisse) – Paris.

BENISTON NT &WS (1984) : Fleurs d’Algérie. Entreprise Nat. du Livre, Alger, 359 p.

BIANCHINI F. & CARRARA PANTANO A. (1975) : Le Guide vert des plantes et des fleurs.  Solar, éd., 522 phot.

BOUARROUJ N.  (chef de travaux), BEN ARFA A., BOUARROUA M., CHAOUCHE A. & EL KASRI A. (non daté) : Liste des plantes spontanées de la région de Tunis.  Fac. Agron. , Lab. Botan. et Phytopath. , doc. inéd. , 38 pp., 3 p. index franç. , 2 p. errat. ,  3 p. synon. Arabes des plantes potagères.

BURNIE D., HALL. D. & ROSE F. (1995) : Les fleurs de Méditerranée. Le guide visuel de plus de 500 espèces de fleurs sauvages.  Bordas, 320 pp.

CAREME Cl.  (1990) : Les adventices des cultures méditerranéennes en Tunisie. Leurs plantules, leurs semences. INRAT, Publ. Agricole n° 26,  399 pp., Tunis.

CASTILLA F.  (1984) : El Jardin botanico de la Orotavia. Everest éd.

CASTRILLON B.V. (1988) : La flora iberica.  Amaya éd., Madrid.

CHAIEB M. & BOUKHRIS M. (1998) : Flore succincte et illustrée des zones arides et sahariennes de Tunisie. L’Or du Temps, Tunis, 290 p.

CHAUMETON H. & DURAND R. (1988, éd. 1990) : Les Arbres.  Solar éd., Guide vert, 384 pp.

COEN M.  &  BOUCHER Ch.  (1995) : Les fleurs du Midi. Edisud, 160 pp., Aix en Provence.

COOMBES A.J. (1993 éd. franç.) :  Les arbres.  Bordas éd.  L’œil nature, 320 pp.

CUENOD A., POTTIER-ALAPETITE G. & LABBE A. (1954) : Flore analytique et synoptique de la Tunisie : Cryptogames vasculaires,  Gymnospermes et Monocotylédones.  Office de l’Exp. et de la Vulg. agricole de Tunisie, 287 pp., SEFAN, Tunis.

GODET J.D. (1994) : Arbres et arbustes. Delachaux et Niestlé, 128 pp., 152 taxons illustrés.

GOUNOT M. (1995) : Bioclimatologie de la Tunisie  in : NABLI  M. et alii (1995) :  Essai de synthèse sur la végétation et la phyto-écologie tunisiennes. II & III – Le milieu physique et la végétation. Ecologie végétale appliquée.  Programme Flore et végétation tunisiennes, vol.  5 et 6, 542 pp., fig. et photos + pl. h.-t. (Ouvrage collectif coordonné par M. H. Nabli).

GUITTONNEAU G.-G. & HUON A. (1992) : La flore et la végétation méditerranéenne. Editions Ouest-France, 331 p., 18 fig., carte.

JAUZEIN Ph. (l995) :  Flore des champs cultivés.  INRA, Paris, 898 pp.

JEANNET Cl. & EXBRAYAT A. :Fleurs tropicales.  Exbrayat éd. , 48 pp., Fort de France.

KRISA B.  (1982) : Encyclopédie des plantes à fleurs. Grund,  352 pp., Prague  (Tchécoslovaquie).

LANZARA P. & PIZZETTI M. (1994) : Les arbres. Nathan,  378 pp. + index.

LE FLOC’H E. (1983) : Contribution à une étude ethnobotanique de la flore tunisienne. Publ. Sci. Tunis. Progr. Flore et végétation tunisienne. 2è partie, 402 p.

LE FLOCH E., SCHOENENBERGER A., NABLI M.A. et VALDEYRON G. (1989)  Biologie et écologie des principaux taxons in NABLI M. A. et alii (1989) : Essai de synthèse sur la végétation et la phyto-écologie tunisienne. I – Eléments de botanique et de phyto-écologie.  Programme Flore et Végétation tunisiennes, vol. 4, 247 pp., 28 + 15 fig., 70 pl.  (Ouvrage collectif coordonné  par M. H. Nabli).

LIPPERT W. & PODLECH D.  (1994) : Plantes de Méditerranée. Nathan, 254 p..400 ph. Couleurs, 200 schémas.

OZENDA P. (1991) : Les organismes végétaux. 2 : Végétaux supérieurs.  Masson  éd. 258 pp., 139 fig.

POKORNY J. (1987-5è éd. 1995) : Arbres. Grund, 223 pp.    . ;

POLESE J.M. (1977) : Le guide des Plantes et Fleurs sauvages. Sélection du Reader’s Digest, 255 pp., 421 pl. phot.

POLUNIN O. & HUXLEY A.  (1967) : Fleurs du Bassin Méditerranéen.  Nathan éd., 325 pp.,  311 illustr. Couleurs, 8 phot. en noir, 7 cartes, 24 pl., 15 dessins.

POTTIER–ALAPETITE  G.  (1979-1981) :  Flore de la Tunisie :  Angiospermes – Dicotylédones. Vol.1 : Apétales et Dialypétales. 651 pp. (1979). Vol.2 : Gamopétales. 529 pp. (1981). Publ. Scient. Tunisienne, Tunis.

QUEZEL P. & SANTA S. (1962) : Nouvelle flore de l’Algérie et des régions limitrophes. CNRS éd., Paris, 2 t., ll65 pp.

RHAIEM N.  (1996) : Levez la tête, ils vous parlent.  La Presse, Tunis, journal du 10 Nov. 1996, p.3.

RODRIGUEZ PEREZ J.A.  (1990) : Flora exotica en las islas Canarias.  Everest  éd., 236 pp.

SBF : http://www.bium.univ-paris5.fr/sbf/activ_tunisie.htm

SCHONFELDER I. & P.  (1988) :  Guide de la flore méditerranéenne.  HATIER, 314 pp., Fribourg (Suisse).

STARY F. (1992) : Plantes médicinales. Grund,  223 pp.

VALLES V. & VALLES-LOMBARD A.M. (1988) : Orchidées de Tunisie. Midi-Pyrénées Impression, Toulouse, 106 p , 91 ph.

VETVICKA V.  (1979, 6è éd. 1995) : Plantes des champs et des forêts. Grund, 223 pp.

VIAL Y. & VIAL M. (1974) : Sahara milieu vivant. Guide du voyageur naturaliste. 224 pp., nombreuses phot. noir et blanc et coul.

ZOUARI T. (1981) : Flore et écologie taxonomique de Tunisie. Dicotylédones Vol. 1 : Dialypétales thalamiflores. 208 pp., fig. 1-368. Vol. 2 : Dialypétales calyciflores. 215 pp., fig. 369-739. (n’a pu être consulté). Vol. 3 : Gamopétales inferovariées  ou calyciflores gamopétales. 175 pp. fig. 740-1034. Thèse Doct. Univ. (inéd.), Univ. Droit d’Econom. et des Sci. (Aix – Marseille 3), Fac. Sci. Et Techn. de St Jérôme.

 

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:10

 

 

 

ARBRES ET ARBUSTES

 

DU CÔTE D’EL MENZAH

 

article 1

Le quartier d’El Menzah s’est développé après la 2ème guerre mondiale dans la très proche banlieue nord de Tunis. Considéré comme zone résidentielle avec un habitat prédominant de villas et de petites maisons, il s’étale entre la capitale et l’agglomération de l’Ariana. Son essor est tel qu’il a été subdivisé en plusieurs lotissements, aussi parle-t-on de Menzah 1, 2….. jusqu’à El Menzah 11, relevant administrativement, pour certains, du gouvernorat de Tunis et, pour d’autres, du gouvernorat de l’Ariana.

 

El Menzah permet l’observation d’une assez grande diversité d’essences plantées : arbres d’alignement de rues et d’avenues ou émergeant des murets des jardins ; haies, massifs ou arbustes des espaces publics. Dans leur très grande majorité il ne s’agit pas d’espèces particulièrement rares, mais toutes témoignent des efforts des municipalités et des particuliers pour embellir l’environnement.

 

Certaines, propres aux régions méditerranéennes ou bien introduites ici de longue date, font partie prenante du paysage local. D’autres, plantes ornementales ou exotiques, sont moins familières. Dans l’esprit d’un article de Mme Neila Rhaiem paru dans le quotidien « La Presse » du 10 novembre 1996 : « Arbres de Tunis : Levez la tête, ils vous parlent », nous souhaitons, par des illustrations, aider le promeneur, qui voudrait pouvoir nommer les arbres et plantes qui s’offrent à sa vue au cours d’une promenade à El Menzah.

 

Dans les jardins privés de ces quartiers, vus de haut, ce sont les cyprès qui prédominent ; auprès d’eux se dressent quelques Araucaria et Washingtonia.

 

DSC01116 

 

  

  

 

Fam. Cycadacées

Cycas revoluta Thunb.: malgré la ressemblance du feuillage avec celui des palmiers çà n’a rien à voir.

 

 

 

 

image0-1-copie-1 

 

CONIFERES

Fam. Araucariacées

Araucaria heterophylla (Salisb.) (syn. A. excelsa)

 

 

 

image0-2.jpg

 

 

Fam. Cupressacées

Cupressus sempervirens L. var. pyramidalis Targ. Rappellent les cimetières et les paysages de Provence et de Toscane

 

 

image0-7.jpg

 

 

 

 

Cupressus sempervirens L. horizontalis (Mill.) les branches partent horizontalement

 

 

image0-8.jpg

 

 

 

Platycladus orientalis (L.) (ex Biota orientalis (L.)

Le feuillage de chaque branchette se trouve dans un même plan. 

 

 

image0-12.jpg

 

 

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 14:32

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